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Vers une réussite consciente

Le monde des adultes se divise en deux catégories : d’un côté, ceux qui réussissent, et de l’autre, ceux qui subissent.

De ce constat découle une première constatation assez riche de signification : pour réussir dans la vie, il faut d’abord commencer par s’extirper du groupe de ceux qui subissent. En gros : décider, ici et maintenant, de prendre les choses en main.

Or, avant de décider quoi que ce soit, il faut d’abord le vouloir !

La réussite, c’est donc avant tout un désir. Un désir de changer sa vie. De choisir son propre parcours, en harmonie avec celui ou celle que l’on est véritablement. Devenir acteur, plutôt que spectateur. Prendre en main les rênes de son existence et choisir sciemment la destination.


La première question à se poser avant même d’espérer réussir, c’est donc : où est-ce que je veux aller ?

Quel programme, pour ma vie ?

Quelle ambition ?


L’ambition, ce n’est pas d’avoir une volonté plus affirmée que les autres à vouloir gravir un à un les échelons de la hiérarchie sociale. L’ambition, ce n’est pas d’avoir besoin d’accumuler plus de richesses que son voisin. L’ambition, ce n’est pas de vouloir toujours croître, sans cesse, indéfiniment sans pouvoir donner le moindre sens à ce que l’on fait.


L’ambition, c’est de se fixer l'objectif d'exprimer le meilleur de soi-même.


L’ambition, c’est vouloir faire quelque chose de sa vie. Donner un sens à sa vie. Être en accord avec celui ou celle que l’on est, mais surtout avec la meilleure version de celui ou celle que l'on voudrait devenir. Et puis aussi vouloir laisser le monde qu’on laissera derrière soi plus beau que celui qu’on nous avait confié à notre arrivée.

Voilà, ce qu’est l’ambition.

Sans ambition, il n’y a pas de destination, il n’y a pas de grandes réussites, il n’y a pas de grands destins, et encore moins de rêves inaccessibles à accomplir.

Sans ambition, toutes nos occupations sont vaines, et tous nos efforts sont dérisoires.

Sans ambition, on finit par préférer le peu que l’on a aux inimaginables richesses que l’on possède à l’intérieur de soi. On se satisfait de peu, on se contente de rien, et on mesure son propre bonheur à ceux qui en ont le moins. On est heureux par comparaison, amoureux par peur de la solitude, actif pour ne pas s’ennuyer… et vivant tant qu’on a la santé.

Et c’est bien là que ça se complique.

Car au moment de mourir, lorsqu’arrive l’instant du dernier bilan et que le verdict tombe comme un couperet, quelle satisfaction peut-on éprouver d’avoir vécu toute une vie passée à côté de celle que l’on aurait voulu ?

Quelle frustration !

Quelle désolation !

Quel gâchis, n’est-ce pas ?


Et c’est vraiment ça, que vous voulez ?

C’est vraiment comme ça, que vous vous respectez ?

Voilà toute l’estime que vous avez pour vous-même et tout le programme de fin de vie que vous vous réservez ?


Ok. Faisons le point et faisons face à la réalité.

Check list. Papier, crayon.

Prenez une feuille et tracez un trait vertical au milieu.

Dans la colonne de gauche, vous allez noter tout ce que vous aimeriez faire dans la vie, mais que vous ne pourrez jamais faire si vous continuez à avoir la vie que vous avez.

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